des fragments de pensée, des fragments de dessins, des fragments de vie, des fragments de doutes, des fragments d'espoirs...

jeudi 30 juin 2011

Irréflexion (01)

C'est étrange comme tout peut ressembler à rien...

L'aube (03)


Les circonstances qui les avaient amené à se rencontrer étaient oubliées depuis longtemps.

Le vieux soleil, les steppes, les dix nombres sacrés. des fragments d'avenirs dans la mémoire. Demain sera leur fête.

Billet d'humeur (02)

endant près de 15 ans j'avais noirci des carnets de dessins. Bien sur, avec le recul je me dis que j'ai utilisé beaucoup d'encre pour pas grand-chose. Certes, ce n'était pas du Poussin, du Gauguin ou du Crumb. Ce n'étaient que de frêles esquisses. Mais c'étaient les miennes. Pendant 15 ans j'en ai perdu de ces carnets. Pendant 15 ans j'en ai offert à de hasardeuses rencontres que je croyais liens solides.
Mais quand, par une moite nuit guyanaise, un amateur de larcin me croyant Laurencin fit main basse sur mes œuvres ce fut le point final à mes crayonnages. Le vide succéda à l'inspiration pendant 2 ans. Impossible de tenir un crayon, d'accoucher du moindre trait.
C'était ma passion qu'on avait volé avec ce carnet de rien. C'est un peu exagéré suggérerez-vous ? Sans doute. Mais aussi mauvaise qu 'elle soit, l'œuvre que l'on a construite reste la notre. Un peu nostalgique ? Oui, je sais, même en tirant la chasse j'éprouve un remords.
Alors, voleurs de fortunes, prenez notre argent si vous le voulez... mais laissez-nous nos œuvres de rien. L'art, même mineur se partage, il ne se dérobe pas.

Fragment de carnet (02)

le rêveur (02)


C'est ainsi que l'étoile embrasa, cette nuit, les deux firmaments.

Il prit la poussière laissée par son passage, la pressa entre ses deux paumes. Il fit les planètes qui flottent pleines de vie, il fit l'univers - sa toile, son cadre sans limites.

Et dans l'épaisseur bleutée d'un nuage d'étoiles, il s'abandonna...

Solitudes (02)



Le monstre hurle au point du jour. Il se liquefie et coule dans l'espace en hurlant. Son poison tombe sur les tours vieilles.

Les gouttes s'écrasent au sol en éclaboussures grasses.

La roue d'une auto fait gicler l'eau, le sang d'un chat malheureux. Sur un trottoir de Tour vielle.

Errances (01)


"oh ma tête". Les cornes qui frappent la voute céleste (est elle vraiment céleste) .
 Une danseuse Indienne,un champ de phallus à Carnac. MenHIR.

Fragment de carnet (01)